Câest une histoire sordide que je vais vous raconter aujourdâhui. Câest lâhistoire du mal incarné. Lâhistoire de José Bretón, ce pÚre qui a tué ses deux enfants, non par folie, mais par pure vengeance. Pour punir leur mÚre. Pour la faire souffrir à jamais.
En apparence, José Bretón et Ruth Ortiz formaient un couple ordinaire, presque modÚle. Ensemble, ils ont deux enfants : Ruth, 6 ans, et José, 2 ans.
Mais derriÚre cette façade paisible, le ver est dans le fruit. Ruth étouffe. Elle décrit son mari comme un pervers narcissique, manipulateur, étouffant. Et un jour, en septembre 2011, elle trouve le courage de tout quitter. Elle annonce à Bretón quâelle demande le divorce.
Il refuse. Mais elle ne revient pas sur sa décision. Elle part. Et ce départ, pour lui, est une humiliation. Une blessure dâorgueil quâil ne supporte pas. Alors il décide de se venger. Froidement. Méthodiquement. Il sait exactement où appuyer pour faire le plus mal. Ruth aime leurs enfants plus que tout. Câest là quâil frappera.
Le samedi 8 octobre 2011, José Bretón emmÚne ses enfants à Las Quemadillas, la propriété familiale prÚs de Cordoue. Las Quemadillas, ce nom par une cruelle ironie du sort, signifie âbrûlisâ.
Là -bas, il leur administre des somnifÚres â Orfidal et Motivan â pour quâils ne se rendent compte de rien. Ensuite, il construit un brasier. Un immense bûcher alimenté par 250 kg de bois et 80 litres de gasoil. Les flammes atteignent 1200°C. Assez pour faire disparaître deux corps sans laisser de trace.
Puis, comme si de rien nâétait, il simule leur disparition dans un parc. Il appelle la police. Il pleure. Il joue la comédie du pÚre désemparé. Les recherches commencent. La police fouille. Interroge. Et finit par se rendre à Las Quemadillas. Sur place, ils découvrent les restes dâun immense feu. Des fragments dâos. Un premier rapport conclut à des restes dâanimaux.
Mais Ruth Ortiz insiste. Elle demande une contre-expertise. Et câest là que lâhorreur prend forme. Les os sont humains. Ce sont bien ceux de ses enfants. Le 22 octobre 2011, José Bretón est arrêté. Son plan sâeffondre.
Le procÚs sâouvre en juin 2013 à Cordoue. Malgré ses dénégations, le jury le reconnaît coupable. Il est condamné à 40 ans de prison. En 2015, la peine est ramenée à 25 ans, en raison des limites légales en Espagne.
Pendant des années, Bretón nie tout. Il sâaccroche à son mensonge. Jusquâen 2025. Dans El odio (« La haine »), un livre écrit par Luisgé MartÃn, il avoue enfin. Sans détour. Sans remords. Il raconte comment il a planifié la mort de ses enfants. Le ton est glacial :
« Deux conditions devaient être remplies : quâils meurent sans souffrir et que les corps disparaissent ensuite pour quâils ne soient pas retrouvés [âŠ]. Jâavais les médicaments et jâavais le bois dans la ferme, jâai juste eu à acheter lâessence [âŠ] avant de mettre les corps dans le feu, jâai vérifié quâils ne respiraient plus. Ils étaient déjà morts. »
La publication du livre déclenche une vague dâindignation en Espagne. Ruth Ortiz la mÚre des enfants, brisée, sâoppose fermement à sa diffusion; estimant quâil porte atteinte à la mémoire de ses enfants.
Dans une missive envoyée à la presse, elle explique . « Nous ne pouvons pas donner de voix aux assassins afin quâils revictimisent leurs victimes », écrit-elle à la presse.
LâEspagne se divise. Dâun cÃŽté, ceux qui dénoncent une nouvelle violence faite à Ruth. De lâautre, ceux pour qui lâinterdiction du livre serait une atteinte à la liberté dâexpression et à la création littéraire.
Bien que la justice autorise sa publication, lâéditeur Anagrama décide de suspendre « par mesure de prudence » la distribution de lâouvrage. âDe nombreuses librairies en Espagne se sont engagées à ne jamais mettre lâouvrage en rayon.
Ce crime est devenu, dans lâopinion publique, le symbole le plus effroyable de âla violence vicarianteâ ou âviolence de genre par procurationâ : exercer des mauvais traitements contre ses enfants afin de faire du mal à la mÚre.
Aujourdâhui, depuis sa cellule, José Bretón jubile car on parlera à nouveau de lui. Il est fier dâavoir « frÃŽlé le crime parfait ». Il nâexprime aucun regret. Aucun remords.
Le mal a un nom. Le mal a un visage. Le mal, câest José Bretón.
La terre est sale ! Si Ú ne mvit ! Ngo Bagdeu!
Arol KETCH â 11.04.2025
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