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𝐋𝐞 𝐭𝐞𝐊𝐩𝐬 𝐝𝐞 𝐁𝐚𝐚𝐝 𝐉𝐚𝐡𝐧 𝐂𝐫𝐚𝐬𝐬 𝐞𝐬𝐭 𝐞𝐧𝐟𝐢𝐧 𝐚𝐫𝐫𝐢𝐯𝐞́ !

De son vrai nom Wafo Jean Claude, Baad John Cross est un musicien, guitariste camerounais.

Né le 28 août 1952 à Bafoussam, dans l’Ouest du Cameroun, cet artiste autodidacte et passionné a tracé un parcours extraordinaire, malgré les embûches, pour essayer de se frayer un chemin dans la musique. Ce ne fut pas facile.

Aujourd’hui âgé de 73 ans, son nom refait surface avec éclat, et il est temps de célébrer ce talent unique.

Baad John Cross a toujours eu un amour profond pour la musique. DÚs son enfance, il s’émerveille devant les légendes du rock et du blues : les Beatles, les Rolling Stones, Ray Charles etc.

Fasciné par ces géants, il débute pourtant dans un registre tout autre : la batterie. Avec des moyens rudimentaires, il fabrique ses propres instruments artisanaux à la maison et commence à faire ses preuves en se produisant dans les bals et cabarets. Son talent naturel lui vaut rapidement l’attention du public.

En 1977, il décide de se tourner vers la guitare, un choix qui changera sa carriÚre à jamais. Sans maître ni formation académique, il se perfectionne à l’aide d’un manuel de Paul Beuscher, apprenant avec rigueur et passion. Ses efforts paient, et il devient un guitariste accompli, à la fois technique et inspiré.

En 1982, Baad John Cross traverse les frontiÚres pour affiner son art. Pendant trois ans, il séjourne au Nigeria où il travaille comme batteur de studio. Cette période est marquée par des rencontres enrichissantes, dont celle avec le légendaire Fela Kuti, une figure emblématique de l’afrobeat. Ce séjour renforce sa technique, son style et sa confiance.

AprÚs une escale rapide à Londres, il retourne au Cameroun et devient une figure incontournable des cabarets de Douala; il captive son public avec ses prestations envoûtantes.

Malgré sa passion dévorante pour la musique, Baad John Cross n’a jamais cessé de concilier son art avec son métier de mécanicien, qu’il exerce dans un garage de Douala.

En soirée, il illumine les scÚnes de Douala et se produit dans des hÃŽtels, les cabarets et des espaces comme “Le Village”, où il émerveille les spectateurs par son talent d’interprÚte. TrÚs vite, il s’impose comme une identité musicale unique, une attraction qui attire les foules et inspire le respect. Il fait du “one man show” musical sur scÚne.

En 1997, malgré une reconnaissance grandissante, Baad John Cross décide de quitter Douala pour revenir dans sa ville natale, Bafoussam. Là-bas, il continue de jouer, notamment lors de mariages, cocktails et réceptions. Son amour pour la musique reste intact.

En plus de 40 ans de carriÚre, il a auto-produit plusieurs œuvres, dont six albums. Malheureusement, faute de moyens financiers, ces joyaux musicaux n’ont pas bénéficié de la visibilité qu’ils méritaient. Parmi ses créations, l’album “New Revolution – Chapter One”, sorti en 1985, reste gravé dans la mémoire des plus fidÚles mélomanes.

Rock, blues, funk
 Baad John Cross est un amoureux des genres qui transcendent les frontiÚres. Il est également un maître des reprises, revisitant avec brio les classiques de la musique américaine, africaine, française et camerounaise. Son répertoire, riche et varié, ne demande qu’à être découvert par le grand public.

Son nom de scÚne, “Baad John Cross”, est le fruit de circonstances aussi insolites qu’amusantes. Dans les années 1970, subjugué par son talent, l’aîné d’un membre du duo “Tim and Foty” le surnomme “Baad”. Par ailleurs, étant le seul habitant de son quartier à posséder une moto cross, il hérite du surnom “John Cross” – John étant la traduction anglaise de son prénom Jean. L’association des deux donne naissance à ce nom qui résonne encore aujourd’hui.

Depuis peu, une vidéo dans laquelle il interprÚte une de ses compositions sur des airs de rock fait sensation sur les réseaux sociaux, déclenchant un engouement renouvelé autour de cet artiste. Son talent, qui a traversé les décennies, semble enfin prêt à recevoir la lumiÚre qu’il mérite.

Comme le dit l’adage : “Le temps de Dieu n’est pas celui des hommes.” Le moment de Baad John Cross est peut-être enfin arrivé, et comme le chantait si bien Tchana Pierre : “il n’est jamais trop tard”.

Baad John Cross mérite notre soutien.

Ensemble, offrons-lui la reconnaissance qu’il mérite. Abonnez-vous à sa page Facebook, partagez son histoire et ses vidéos. Aidez cet artiste à briller une derniÚre fois sous les projecteurs, comme il l’a toujours mérité.

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L’oubli est la ruse du diable

Arol KETCH – 29.02.2025

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