Le « Soya » est le nom donné à une brochette de viande savoureuse très prisée au Cameroun ; généralement vendue en bordure de route.
En dehors de Samuel Eto’o surnommé “ Sam Soya” pour s’être mis en spectacle, dégustant 10 brochettes de Soya à Limbé “sans garde de corps”; pour signifier la fin de la guerre au NOSO, un autre sportif camerounais fut surnommé « Soya ».
Soya est un cycliste Camerounais qui a considérablement marqué son époque. Il était toujours l’éternel dernier, c’était lui l’attraction des tours, un exemple de courage, de volonté et de persévérance : il devint si familier au public que le jour où il était absent, les gens désertaient les rues. Pour Soya, l’important était toujours de participer comme le prônait un certain Pierre de Coubertin.
« Soya » drainait du monde pour le voir arriver. Éternel dernier, pourtant jamais il n’abandonnait et à chaque course était de la partie. À tel point que pour une certaine génération, son nom avait longtemps désigné une position dans les classements en queue de peloton.
Il pouvait arriver plusieurs heures après le premier. Il n’était pas rare d’apercevoir Soya, trotter à pied et pousser son vélo. Le public aimait bien attendre son passage bien après le peloton de tête pour l’encourager : Soya ! Soya ! Soya !
Le public ne quittait pas l’arrivée tant que Soya n’était pas passé.
C’est ainsi que ce mot est entré dans le parler populaire pour désigner les derniers.
Plusieurs légendes sont racontées sur l’origine de son surnom “Soya”. Une légende raconte qu’on l’a surnommé « Soya » parce qu’au cours d’une course cycliste, il s’était arrêté pour manger une brochette de soya qu’un vendeur lui avait gracieusement offerte.
Et c’était donc devenu une habitude. À chaque course, ce coureur s’arrêtait pour manger du bon soya avant de continuer sa course.
Une autre hypothèse soutient qu’il était surnommé ainsi parce qu’on lui prêtait des origines au Nord Cameroun et il habitait à la briqueterie; temple du soya. Plus précisément à descente grande mosquée où se trouvait le premier quartier général des braiseurs de soya à Yaoundé.
Dans une interview accordée à Cameroon Tribune, le cycliste soutenait que son surnom “soya” lui est venu des glaces à bâtonnet (sucette) qu’une jeune élève du lycée général Leclerc lui avait données pour le motiver.
Ayant aperçu le bâtonnet de cette glace dans sa bouche, certains spectateurs ont cru qu’il dégustait une brochette de soya et se sont mis à l’appeler “soya”.
Le cyclisme camerounais de cette époque a produit plusieurs grosses pointures et valeurs sûres.
À l’échelle nationale, nous avons eu l’increvable Joseph Kono, plusieurs fois champion du Cameroun de cyclisme et vainqueur plusieurs fois du Tour du café de Côte d’ivoire ou du Tour de l’ex-Zaïre.
Il eut aussi Pommier Boniface. Le cyclisme Camerounais a connu plusieurs autres légendes : Atangana Mengué première légende du cyclisme camerounais avant les indépendances ; c’était un véritable sorcier de la bicyclette, Evouna Joseph , Charles Bana, Thomas Nyemeck, Simon Ngopang, Nkolo Thaddée, Alain Ayissi, Dieudonné Ntep, Michel Mbarga etc.
Quels autres grands cyclistes camerounais et africains vous ont marqués ?
Arol KETCH
Rat des archives
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