Nannie Doss : « La mamie qui ricane »

Nannie Doss est une redoutable tueuse en série américaine. Née en 1906, elle commence très tôt dans le crime. Elle tue sa première victime alors qu’elle a à peine 14 ans. Entre 1920 et 1954, elle a tué 11 personnes. Parmi lesquels quatre de ses cinq maris, ses sœurs, son fils, un neveu, deux enfants et sa mère. Le mobile de ses crimes était essentiellement financier ; elle tuait pour de l’argent. Elle avait très souvent recours au poison.

Elle tue son deuxième mari en mettant du poison dans son Whisky. Quant à son troisième mari, elle va mettre le feu à sa maison et il va mourir à l’intérieur. Sans même laisser passer le temps du deuil, Nannie Doss ira dès le lendemain chez l’assureur pour toucher l’argent de l’assurance lié au décès de son mari.

Devenue veuve, sa mère va décider de venir rester avec elle pour l’aider à traverser cette épreuve difficile ; mauvaise décision puisque Nannie Doss va en profiter pour tuer froidement cette dernière. Elle s’est mariée une quatrième fois et comme d’habitude, elle va liquider ce mari pour toucher l’argent de l’assurance. Animée par l’appât effréné du gain, elle va se marier une cinquième fois et vas de nouveau tuer son mari.

Elle va l’empoisonner après que celui ait été brièvement été hospitalisé pour des problèmes digestifs. Quelques jours après son retour à la maison celui-ci va rendre l’âme alors qu’il était totalement guéri après sa sortie de l’hôpital. Ce décès subit et inexplicable va éveiller les soupçons des médecins et ceux-ci vont pratiquer une autopsie sur le cadavre. Ils vont alors découvrir une forte dose d’arsenic dans le cadavre. Les accusations sont immédiatement portées vers Nannie Doss ; elle va reconnaitre son crime et par la même occasion avouer les autres crimes. Son mode emploi : le poison qu’elle mélangeait dans la nourriture de ses victimes. Durant son procès, elle ne manifeste aucun regret et ne peut s’empêcher de rire nerveusement. Elle est alors aussitôt surnommée par la presse « giggling nanny » ce qui signifie « la grand-mère ou la mamie qui ricane ». On la surnomme aussi la « veuve noire gaie ».Fait troublant, elle a indiqué au cours de son procès qu’elle n’avait pas tué pour obtenir l’argent des assurances souscrites par ses victimes. Elle dit avoir tué pour « l’amour vrai » ; allez comprendre ! Elle est condamnée à mort et va mourir en Prison en 1965 ; foudroyée par une leucémie à l’âge de 59 ans.

Arol KETCH – 26.07.2021

Rat des archives Fourmi Magnan égarée

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