04/05/2012 – 04/05/2021 : Il y a 9 ans mourrait Rashidi Yekini
La triste fin de Rashidi Yekini surnommé « Le Taureau de Kaduna »
La célébration de son but inscrit face à la Bulgarie lors de la coupe du monde 1994 restera à jamais dans les mémoires et dans l’histoire des coupes du monde de football. Le 21 juin 1994, Rashidi Yekini vient d’inscrire un but contre la Bulgarie. En l’espace de quelques secondes, le « Taureau de Kaduna » se jette seul dans les buts adverses, s’accroche aux filets et agite ses bras dans les filets, les yeux tournés vers le ciel.
Rashidi Yekini fêtait ce jour-là le premier but de l’histoire des Super Eagles (Surnom de l’équipe nationale du Nigéria) en coupe du monde. Cette image a fait le tour de la planète et s’est installée dans le panthéon des images de célébrations de buts. Outre cette image, Rashidi Yekini était avant tout un attaquant nigérian puissant, combatif à la carrure physique impressionnante (Il mesurait 1m 90). Ce qui lui a valu le surnom de « Taureau de Kaduna ».
Très adroit devant les buts, Rashidi Yekini demeure à ce jour le meilleur buteur de l’histoire des Super Eagles avec 37 réalisations en 58 sélections.
En 1992, grâce à ses 4 buts, il devient meilleur buteur de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), avant de récidiver en 1994 en recevant la même distinction avec 5 buts inscrits lors de la CAN 1994. Élu footballeur africain de l’année 1993, Yekini a joué un rôle décisif dans la qualification des nigérians au mondial 1994 qui s’est déroulé aux États-Unis et où il a véritablement révélé son talent au monde entier.
Le « Taureau de Kaduna » éblouira aussi l’Europe de ses exploits.
Depuis la fin de sa carrière, Yekini était rongé par les mauvais choix et la maladie. Abandonné de tous, il vivait seul et était atteint d’une maladie neurologique. Il est mort en mai 2012 à l’âge de 48 ans. La fin de la légende est très triste puisqu’il est même devenu clochard et est mort dans le dénuement total.
Sources : « Surnoms des Hommes Femmes qui ont marqué l’Histoire contemporaine de l’Afrique », Arol Ketchiemen , Editions La Doxa
Arol KETCH
🐜 magnan égarée