Le communiqué officiel de l’armée tchadienne dit que Idriss Deby est mort au front. Selon moi, il s’agit de le propagande ; Idriss Deby a été liquidé par des éléments de sa garde rapprochée. On nous raconte qu’il est mort au front pour faire naître dans les esprit l’image d’un martyr. S’il était mort au front, les rebelles dans leurs communications régulières l’auraient revendiqué avec beaucoup plus d’insistance que ça . Son assassinat est similaire à celle de Laurent Désiré Kabila et comme dans le cas Kabila, on est en train d’imposer son fils pour le remplacer.
Les prochains jours mettront un peu de lumière sur cet assassinat.
Petit résumé de l’assassinat de Kabila .
Laurent-Désiré Kabila est un rebelle et homme d’État congolais. Il est Président de la République démocratique du Congo de mai 1997 jusqu’à son assassinat en janvier 2001.
Nous sommes le 16 Janvier 2001, Laurent désiré Kabila est dans son bureau avec son conseiller pour préparer le sommet FranceAfrique qui se tiendra à Yaoundé au Cameroun. Lorsque subitement Rashidi Kasereka, un ancien enfant soldat devenu membre de la garde rapprochée de Kabila entre dans le bureau.
Rashidi claque ses souliers et salue le chef d’État, Kabila qui ne se doutait de rien, lui fait signe de venir. Subitement Rashidi dégaine son arme, tire à trois reprises sur le président de la république et sort du bureau en courant. Il est poursuivi par le conseiller du président, Emile Mota qui crie en langue swahili « ce monsieur vient de tirer sur le président ! ».
Un des gardes, de faction à l’entrée écoutant les cris lancés par le conseiller du président, tire dans la jambe du fuyard. Ce dernier s’écroule net. Eddy Kapend, l’aide de camp du président alerté par les coups de feu, accourt avec une kalachnikov à la main et abat froidement l’assassin du « Mzee » sans autre forme de procès. Assassiné à son tour, Rashidi emporte avec lui le secret sur les commanditaires de l’assassinat du président.
Plusieurs hypothèses sont néanmoins émises sur les commanditaires de l’assassinat du « Mzee » : la piste de Bilal Héritier, un homme d’affaires libanais, celle des américains, celle du Rwanda et celle de la vengeance de la mort du commandant Anselme Masasu.
Au terme du procès sur l’assassinat du « Mzee », les commanditaires de l’assassinat n’ont pas été clairement identifiés. Ce simulacre de procès a laissé un goût d’inachevé. Une chose est sûre, les assassins du « Mzee » ne sont pas ceux qui ont été condamnés et qui croupissent injustement dans l’insalubre prison de Kinshasa.
Le Président Félix Tshisekedi les a récemment graciés.
A la mort de Kabila, en violation de la constitution, son fils a été désigné comme son successeur.
L’Histoire bégaie !
Arol KETCH – 21.04.2021
Opep de l’Histoire
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