Voici une histoire qui m’a toujours intrigué jusqu’à ce jour.
C’est l’histoire d’un japonais étudiant à Paris qui a tué et a mangé une de ses camarades.
Ce 11 juin 1981, Issei Sagawa étudiant à la Sorbonne, invite une camarade néerlandaise Renée Hartevelt dans son appartement du XVIème arrondissement de Paris pour qu’elle l’aide à faire un devoir sur la poésie allemande.
Renée trouve Sagawa très drôle notamment en raison de son physique particulier, elle accepte son invitation. Elle ne sait que ce petit japonais chétif d’à peine 1 mètre 50 pour 37 kilos, a concocté un plan machiavelique.
Arrivé sur les lieux, Sagawa lui fait des avances. La jeune femme, insensible au physique disgracieux d’Issei Sagawa, repousse ses avances. Le Japonais ne le supporte pas et lui tire une balle de 22 long rifle dans la nuque.
Mais la cruauté de ce doctorant en littérature comparée de 32 ans ne s’arrête pas là. Après avoir « fait l’amour » avec son cadavre malgré ses menstrues, Issei Sagawa le découpe en morceaux et réalise un fantasme qui le poursuit depuis l’enfance : goûter les fesses d’une Occidentale. En effet, il prélève son nez, ses lèvres, sa langue, ses bras, ses épaules, ses cuisses, ses organes génitaux et son anus qu’il consomme crus ou cuits durant trois jours, prenant 39 photographies au fur et à mesure qu’il sépare avec un couteau la chair des os.
Il décide d’aller jeter le reste du corps avec l’aide d’un charriot.
Il met les morceaux de corps qu’il a soigneusement découpés dans des sacs ; il appelle un taxi et décide d’aller jeter le corps dans le bois de Boulogne. Lorsqu’il descend du Taxi, il perd le contrôle du chariot qui transporte les morceaux de corps.
Les valises se renversent devant un couple d’amoureux qui l’interpelle en raison de son comportement étrange et du liquide s’échappant des valises. Apeuré, il lâche tout et s’enfuit. Le couple s’approche des valises et découvre l’horreur. L’alerte générale est lancée. Les fins limiers de la police entrent en action.
La police lance un appel à témoins qui est entendu par le chauffeur de taxi qui avait transporté le japonais. Celui-ci va donner des informations qui vont permettre d’interpeler l’assassin. Lorsque la police débarque chez lui, d’un calme froid, il revendique son acte qu’il qualifie d’artistique et lâche : « si j’avais eu un congélateur, vous ne m’auriez pas retrouvé. J’ai toujours rêvé de bouffer les fesses d’une femme. Elle était jolie à croquer ».
Placé en détention préventive, il est soumis un an durant à 3 expertises psychiatriques contradictoires. Les experts psychiatres concluent à son irresponsabilité pénale mais recommandent son internement : « pour eux, il a une personnalité perverse, maniaque, égocentrique avec un trouble de l’affectivité et une instabilité psychique ».
Son père qui est un milliardaire japonais, un industriel très influent débarque en France et fait jouer ses réseaux au sein du pouvoir. Il demande à transférer son fils dans un hôpital psychiatrique au Japon. La France accepte et Issei Sagawa est transféré au Japon. Sagawa ne sera pas jugé.
Trois ans à peine après son crime, le « Japonais cannibale » repart libre au Japon où il est accueilli comme une star. Les experts psychiatres japonais le déclarent responsable de ses actes ; mais le non-lieu prononcé en France a un caractère définitif et interdit aux autorités japonaises de le juger. Voilà comment un criminel responsable a échappé à la justice.
Au Japon, il est une véritable star. Il est sollicité par tous les médias. Les filles sont toutes amoureuses de lui, il reçoit des tonnes de lettre d’amour. Il est devenu au fil des ans l’expert en cannibalisme sollicité par tous les médias. Blessée d’avoir enfanté un monstre, sa mère va tenter de se suicider.
Il est encore en vie aujourd’hui et vit impunément au Japon.
Arol KETCH – 02.04.2021
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